L'art le plus difficile n'est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu'on a choisis toute la valeur qu'ils peuvent avoir.(Nap.1)

vendredi 18 novembre 2011


Méfions nous des discours reluisants,ils peuvent devenir le début d'une manipulation destructrice en voici la preuve!!!!

Brigitte

Jean pierre JACQUEL est un syndicaliste de coeur . C'est dur de manager ses troupes et de contenter tous le monde . Si tu arrives à faire sorte que l'on ne se regarde pas dans des glaces en bois alors nous pourrons tous ensemble aller très loin. Tu pourras toujours compter sur mon appui pour toutes les bonnes et justes cause que nous aurons à défendre au cours de ton mandat et au sein de ton bureau. j'espère que nous garderons toujours notre raison première l'intérêt des salariés . Pour ma part aujourd'hui je suis fier d'être dans ton équipe et heureux d'avoir trouver un nouveau métier en tant que permanent syndical car désormais syndicaliste pour les salariés est ma seule et unique profession de foi . Reçois mon amitié la plus sincère et ne lâche jamais rien . Roland .

Par CFDT MARTIGUES sur Congrès INTERCO 13 du 9 octobre 2009 à ISTRES ELEC... le 21/10/09


vendredi 21 octobre 2011

Les territoriaux, les fonctionnaires les plus heureux

L’enquête « Climat social 2011 » de l’observatoire de Cegos, rendue publique le 20 octobre 2011, dessine une territoriale moins insatisfaite de son sort que les autres versants de la fonction publique et que les salariés du secteur privé.

Un chiffre qui en dit long : 77 % des agents territoriaux interrogés par l’observatoire de Cegos (1), dans le cadre de sa traditionnelle enquête sur le climat social qui, pour la première fois, se penchait aussi sur le secteur privé, affirment que leurs « activités sont variées et intéressantes ». Sur l’ensemble des fonctionnaires, ce pourcentage s’établit à 66 % et tombe à 57 % pour les salariés du privé. Une explication à une plus forte motivation revendiquée par ces mêmes agents : 63 % des salariés du public se disent « motivés par (leur) travail actuel » contre 53 % pour ceux du privé.

L’impact de la conjoncture - Cette différence d’appréciation entre les deux secteurs se retrouve également dans celle de l’impact de la conjoncture sur le climat de l’administration ou de l’entreprise. 58 % des sondés, relevant de la fonction publique, estiment que ce climat s’est dégradé. Ils sont 39 % à le penser dans le privé. Parmi les premiers, ce sont les agents de l’Etat qui apparaissent les plus pessimistes : 67 % d’entre eux soulignent cette dégradation, comme 62 % des fonctionnaires hospitaliers et 53 % des territoriaux.

Toujours un peu plus optimistes que leurs homologues de l’Etat et de l’hôpital, les agents de la FPT sont 64 % à penser que « les réformes de l’Etat ont eu un impact sur la qualité du service rendu aux usagers ». Ils sont 74 % dans la FPH et 84 % dans la FPE.

Intéressement – Autre enseignement de cette étude de Cegos : 57 % des fonctionnaires se révèlent favorables aux mesures d’intéressement collectif alors que les primes individuelles liées au mérite ne recueillent que 52 % des suffrages.

mercredi 5 octobre 2011

Pétition de la Mutualité



La CFDT s’est exprimée au côté de la Mutualité pour dénoncer la taxation de 7% des contrats responsables qui va avoir des conséquences sur :


  • L’augmentation des cotisations des mutuelles dans un contexte déjà difficile pour le pouvoir d’achat,

  • Une baisse de la protection ou des difficultés sur les négociations salariales car les entreprises vont inclure les augmentations des mutuelles dans l’évolution de la masse salariale;

  • L’accès aux soins pour les plus fragiles.


François CHEREQUE a cosigné une tribune dans Le Monde, du 1er septembre 2011, sur ce sujet avec Etienne CANIARD, président de la FNMF.


Malgré toutes les expressions, le Gouvernement poursuit son bras de fer contre la Mutualité.


Véronique DESCACQ, secrétaire nationale a signé cette pétition au nom de la CFDT.


La CFDT appelle tous ses adhérents à signer cette pétition dont vous trouverez le texte ci-joint et le lien ci-dessous.


Pour signer : http://www.mutualite.fr/petition

vendredi 30 septembre 2011

DEMANDE DE SOUTIEN


Les militants CFDT et les salariés de LyondellBasell Industrie sont en grève après l’annonce de la fermeture de l’usine de Berre.

La Direction ne propose aucune solution pour les 380 salariés de la partie raffinerie malgré les marges dégagées notamment par l’usine LBI de Fos qui fabrique des produits à haute valeur ajoutée.

Les salariés ont décidé de bloquer l’accès de LBI de Fos pour empêcher la livraison de potasse nécessaire à la production. Interrompre la fabrication des produits de Fos permettra de poursuivre la pression sur la direction pour l’obliger à négocier et partager les richesses entre les usines.

Donc merci de faire tourner ce message à vos contacts pour maintenir une présence les journées de ce WE la majorité des salariés faisant le blocage de nuit

Si vous avez un moment pour aller les soutenir toute aide CFDT sera la bienvenue.

Il faut se rendre sur le site de

LyondellBasell

Route du Quai Minéralier
Z.I.P. DE FOS / CABAN
13270 FOS-SUR-MER

Contact :

Jean Pierre BOURRELLY

06 19 94 26 40

JeanPierre.Bourrelly@lyondellbasell.com

mardi 27 septembre 2011

Chômage

Des mesures à prendre tout de suite


Les mois se suivent et se ressemblent sur le front du chômage. L’augmentation globale du chômage en août (+ 20 200 personnes) rappelle que derrière les chiffres se trouvent des personnes qui vivent des situations extrêmement difficiles. Plus de 38% des chômeurs inscrits à Pôle emploi le sont depuis plus d’un an. L’exclusion durable de l’emploi entraîne la progression de la pauvreté pour une part croissante des familles.


Au-delà de nécessaires politiques de soutien et de relance de l’emploi à mettre en œuvre, la CFDT demande au gouvernement de prendre les mesures suivantes :

  • Mettre fin aux heures supplémentaires défiscalisées dont l’accroissement est contreproductif pour l’emploi ;

  • Abonder financièrement les mesures d’accompagnement et de soutien à l’emploi des jeunes que les partenaires sociaux ont négociées au printemps ;

  • Faire des contrats aidés de véritables outils d’insertion professionnelle et non une contrepartie à une allocation. La CFDT souhaite que la durée du travail d’un Contrat unique d’insertion tende vers le temps plein et soit doublée d’une formation et d’un réel accompagnement des bénéficiaires ;

  • Revaloriser les minima sociaux à 520 euros par mois et fixer leur évolution proportionnellement au seuil de pauvreté ;

  • Maintenir les moyens de Pôle emploi pour permettre un accompagnement renforcé des chômeurs qui en ont le plus besoin ;

  • Doter Pôle emploi d’une gouvernance impliquant davantage les partenaires sociaux et moins centralisée pour des actions concrètes d’accompagnement au plus près des chômeurs dans les territoires.

La situation est grave et le gouvernement serait bien avisé d’écouter les acteurs sociaux pour construire des réponses avec eux.

vendredi 23 septembre 2011


le 27 septembre à 14h30 place de Castellane – Marseille

pour arrêter les suppressions de poste qui condamnent l’école à terme.


Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.

Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à
genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne
permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.

Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au
cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives
à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont
attendus.

Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les
conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.

Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de
l'Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du
prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif
pour le système éducatif que la recherche d’économies.

Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela
pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays
qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.

En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de
mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif
inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.

La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus
volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education
appellent les personnels de l’Education nationale et de l'enseignement agricole publique à
se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions
d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique
du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque
réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté.
D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École
remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.



jeudi 22 septembre 2011

Après 4 années de RGPP, l’heure du 1er bilan

Après 4 années de mise en oeuvre, l'heure est venue de faire un 1er bilan pour la Révision générale des politiques publiques, la fameuse "RGPP". Génère-t-elle autant d'économies que le gouvernement l'annonce ? Le rapport annuel de 2010 de la Cour des Comptes le met en doute. Quid des effets pour les collectivités ? Le rapport rendu fin juin 2011 par la mission d'information sénatoriale ad hoc évoque non pas la nécessité "d'une pause", comme le réclame ses détracteurs mais "d'une adaptation".

Le rapport, remis fin juin 2011, par la mission d’information sur les conséquences de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) pour les collectivités locales, peut faire office de premier bilan, après 4 années de mise en oeuvre. Sans condamner une politique qu’elle estime nécessaire pour poursuivre la réforme de l’Etat, la mission appelle, dans son rapport, à en « corriger les effets indésirables » en prenant mieux en compte « le besoin de proximité ».

Quant à la question de savoir si la RGPP génère bien les économies annoncées, le chiffrage reste encore sujet à caution. Le gouvernement avait en effet annoncé 10 milliards d’euros d’économies budgétaires pour 2013, après 7 milliards réalisés entre 2009 et 2011. Pourtant, dès 2010, la Cour des comptes avait noté dans son rapport annuel une « traçabilité des décisions mises en œuvre, notamment de leurs effets budgétaires, insuffisante ».

Enfin, au terme de 4 années de mise en pratique, on est aussi en droit de s’interroger sur les effets concrets de cette politique sur les collectivités. Notre dossier retrace l’essentiel des auditions menées par la mission d’information sénatoriale courant 2011 et constitue pour s’en faire une idée, une mine précieuse.

Détracteurs - Sur les bancs des détracteurs, Jean-Paul Delevoye. L’ancien Médiateur de la République estime simplement que « la nécessité de maîtrise des finances publiques a fait perdre la notion du collectif au profit de notions comptables ».

Plus nuancé, Pierre Morel-A-L’Huissier, député-maire (UMP) et rapporteur de la commission Communes et territoires ruraux de l’Association des maires de France (AMF) plaide pour une meilleure prise en compte des spécificités territoriales rurales, qu’il s’agisse de l’accès à la santé et aux écoles pour les citoyens, de l’aide à l’ingénierie publique ou de la présence d’administrations de proximité de l’Etat pour les élus des petites communes.

Jacques Pélissard, président de l’AMF, et Daniel Canepa, président de l’Association du corps préfectoral identifient un besoin de « matière grise » dans les services territorialisés de l’Etat tandis que les représentants des petites villes avouent vivre difficilement l’éloignement de l’expertise de l’Etat.

Alain Rousset, président de l’ARF, évoque carrément une « tondeuse à gazon, qui rase de façon uniforme et indifférenciée tous les services de l’Etat ».

Les ingénieurs territoriaux, représentés par l’AITF, quant à eux, doutent de la capacité des conseils généraux à pallier le retrait de l’Etat.

Défenseurs - Mais la RGPP a aussi ses défenseurs : un haut fonctionnaire, un ancien élu local héraut de l’intercommunalité et l’actuel ministre de l’Aménagement du territoire ont défendu devant la mission et à des degrés divers, l’intérêt de la RGPP malgré ses conséquences dans les territoires.

Les directeurs de la gendarmerie et de la police nationales font part, à l’égard de cette politique, d’une certaine bienveillance, à moins qu’ils ne souffrent en silence. Ils disent assumer l’effort à fournir en matière d’effectifs, ne réclamant que quelques aménagements sur les moyens. La maréchaussée a pourtant payé un lourd tribu à l’effort : 3 509 emplois temps plein (ETP) sur la période 2009-2011.

Enfin, sans surprise, Claude Guéant, ministre de l’intérieur, défend d’emblée les principes de la RGPP et tente de justifier le malaise :« Les élus sont souvent troublés, gênés, par la réorganisation d’un service public. Mais c’est souvent la condition de sa pérennité voire de son amélioration ». Le ministre de l’Intérieur se veut pourtant rassurant sur le devenir des sous-préfectures, qui « doivent être maintenues, sauf exception, si l’on trouve un consensus local pour estimer que cela n’est pas utile ».

mardi 6 septembre 2011

Les guides juridiques ont été demandés le 19 juillet 2011, mais à ce jour pas de nouvelles du syndicat départemental?

Copie du mail de commande.

----- Mail transféré -----
De : Jacquel Jacquel
À : guy estrade guy estrade
Cc :le bureau interco
Envoyé le : Mardi 19 Juillet 2011 13h53
Objet : Tr : commande guides et agendas 2012

Salut
Pour la section ISTRES et Section Ouest Provence je te passe commande de 25 guides du public et 2 guides du privé.

Cordialement

Jean Pierre JACQUEL
SG Section CFDT Ouest Provence
et Mairie ISTRES

samedi 3 septembre 2011

Réunion de l’intersyndicale du 1er septembre 2011



L’intersyndicale du 18 août s’était conclue avec la décision d’une nouvelle réunion qui se tiendrait après que le gouvernement ait annoncé ses mesures pour réduire le déficit. De fait, c’est le 1er septembre au siège de la CGT que s’est tenue cette réunion qui a duré près de 5 heures et a porté sur le listage des priorités et sur les modalités d’une journée d’action prévue pour le 11 octobre.


Le déroulement de la réunion :

La CGT, qui depuis le mois de juin, a fixé dans son agenda une journée nationale interprofessionnelle pour la rentrée, reste sur l’objectif de la mobilisation par principe. Pour autant, elle reconnait qu’il y aura des difficultés pour construire la mobilisation.


La CFDT a été déterminante sur l’écriture du texte en ce qui concerne l’analyse de la situation et le listage des objectifs. Elle considère que dans la période, c’est vital pour que le syndicalisme assume ses responsabilités et soit visible par les salariés et par les décideurs.


Tout au long de la réunion, l’UNSA a été sur la position de la CFDT et comme la CFDT, n’est pas sur des appels à la grève.


La FSU a, elle aussi, insisté pour prendre le temps de la discussion en interne et avec les salariés pour décider des formes d’action.


Le débat a été très vif et non tranché sur les formes d’action de la journée du 11 octobre.


FO, CFTC et CGC étaient absentes.



Le communiqué :



Précise les priorités avec une liste très réduite d’objectifs en phase avec la situation économique et sociale et conforme à ce que la CFDT considère comme prioritaire.


Sur les modalités d’action, le communiqué ne tranche pas. En finalité, l’intersyndicale a décidé une réunion le 15 septembre qui devrait formaliser les modalités de la journée du 11 octobre. C’est une décision qui correspond à notre vision d’une stratégie d’action.


  • La CGT souhaitait la tenue d’assemblées générales pour décider avec les salariés de modalités d’action, celles-ci recouvrant grève et manifestations. Dans un deuxième temps, ne parvenant pas à imposer cette vision, la CGT a proposé que les modalités d’action soient définies au cas par cas sur le terrain.


  • La CFDT a affirmé que les modalités d’action doivent tenir compte du contexte et des attentes des salariés. A ce jour, nous ne croyons ni possible, ni souhaitable l’organisation de grèves. L’organisation de manifestations significatives en lien avec des objectifs et un cadre interprofessionnels ne va pas de soi.


La démarche de la CFDT dans les territoires, les branches, les entreprises :

Le bureau national du 13 au 15 septembre, arrêtera la position que la CFDT défendra à l’intersyndicale du 15 septembre sur les modalités d’action.

D’ici l’intersyndicale, il n’y a aucune raison de formaliser en intersyndicale des modalités d’action pour le 11 octobre. Il est probable que la CGT notamment précipitera l’organisation de la mobilisation du 11 octobre sur ses propres bases.

Partout, la CFDT doit veiller à tenir les mots d’ordre dans le strict cadre défini dans le communiqué du 1er septembre et renvoyer les modalités d’action aux conclusions de l’intersyndicale du 15 septembre.

En interne, il convient d’organiser les discussions et les rencontres de la CFDT avec les salariés afin d’avoir la meilleure perception possible du climat et des attentes et points de vue des salariés.












Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires






Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.

Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.

Cela appelle aussi des mesures urgentes :

  • Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

  • Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.

  • Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.

  • Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.

Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.



Montreuil, le 1er septembre 2011


jeudi 1 septembre 2011

Le gouvernement enterre la réforme de la prise en charge

de la perte d’autonomie



Le verdict est tombé le 24 août 2011 avec l’annonce du plan de rigueur. « Traiter ce dossier dans l'urgence ne serait pas responsable » a indiqué le Premier ministre. « En accord avec Madame BACHELOT [Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale], nous avons choisi de continuer à travailler sur le dossier de la dépendance ». Exit par conséquent ce grand chantier du quinquennat qui aura connu entre autres six mois de débat-concertation en 2008 et autant en 2011. Depuis 2007, le Président de la République aura réussi le tour de force d’annoncer très régulièrement une réforme imminente sans amorcer l’élaboration de la moindre mesure en 4 ans et demi ! « Nous ne pouvons plus attendre » disait-il le 8 février 2011 devant le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), en annonçant un projet de loi dans l’été.


La CFDT est en complet désaccord avec ce renoncement. Au contraire, devant le Premier ministre, François CHEREQUE a défendu l’idée « d’une réforme ambitieuse de la dépendance, comme promis au début du quinquennat. Son financement est possible par une taxation des donations et successions et l’alignement du taux supérieur de CSG des retraités sur celui des actifs. Cette réforme permettrait de soutenir, voire de développer les emplois à domicile. »


De février à juin, les travaux des groupes interministériels, l’avis du CESE, ceux des Hauts conseils (Maladie et Famille), les débats départementaux et interrégionaux ont établi des constats la plupart du temps convergents sur l’état des lieux et émis aussi de nombreuses propositions que le gouvernement pouvait utiliser en fonction de ses choix. Dès le printemps, la Ministre des Solidarités Roselyne BACHELOT avait promis des « mesures d'urgence », représentant un milliard d'euros, qui devaient figurer dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012, débattu à l'automne.

Le 30 juin, elle disait réfléchir à trois pistes pour le financement : les deux proposées par le CESE (taxe sur successions et donations et réaménagement de la CSG des retraités). Elle en rajoutait une troisième, l’introduction d’une deuxième journée de solidarité, proposition que le CESE avait au demeurant clairement rejetée.


Et maintenant ?


Les travaux menés dans le cadre du débat national ont largement confirmé les réflexions que nous avons menées (note BN, débat au CNC) : si les aspects financiers ne doivent pas être négligés, la question centrale est celle de l’organisation du parcours de soins et d’accompagnement des personnes. Tous les rapports et avis, en particulier celui du CESE ont placé cette question en priorité avec celle de la prévention. Pour le gouvernement, au-delà des problèmes budgétaires, les débats du printemps le conduisaient donc à s’attaquer à l’organisation de l’offre sanitaire et à sa coordination avec le médico-social et le social. Il n’est pas sûr qu’il y fût prêt.


François FILLON n'envisage pas de conduire ce chantier à son terme dans les prochains mois. Ce dossier fera donc partie, comme en 2007, du débat présidentiel. Quel(le) que soit l’heureux (se) élu(e), une réforme réelle ne peut plus raisonnablement voir le jour avant l’automne 2012. Y-aura-t-il d’ici là des mesures « rustines » ? Les difficultés que vivent le secteur de l’aide à domicile ou un certain nombre de départements pour financer l’APA obligeront peut-être les pouvoirs publics à ne pas rester inertes pendant un an. Notre action ne doit pas se relâcher.





Références :



vendredi 26 août 2011

Intervention de François Chérèque
Rencontre CFDT-François FILLON
Jeudi 25 août 2011


La crise qui touche l’économie mondiale et en particulier la zone Euro fait craindre une
spirale infernale où une faible croissance, un accroissement du chômage, un
alourdissement des dettes publiques, accentuent les difficultés économiques et
sociales que connait la France et la plupart des pays européens.

Les mesures annoncées hier

Dans cette situation, pour la CFDT, les mesures annoncées hier sont décevantes et
déséquilibrées.

Si l’on peut se féliciter d’une remise en cause (très partielle) de certaines niches
fiscales (TVA réduite des parcs d’attractions, application de la CSG au CLCA-
Complément de libre choix d’activité) et d’un début de rapprochement de la fiscalité
franco allemande sur les entreprises, on constate que ces mesures n’ont ni de
cohérence économique (coup de rabot supplémentaire sur les niches sans
discernement sur leur efficacité), ni de cohérence sociale, et ne répondent pas aux
enjeux de la période : relancer l’économie, protéger l’emploi et le pouvoir d’achat des
plus exposés, rétablir de l’équité dans nos systèmes de prélèvement.

-
Sur la fiscalité des entreprises : l’effort demandé dans le cadre du rapprochement
franco-allemand est de 1,2 Md d’euros. A comparer avec les 20 Mds de la niche
Copé, ou les 11 Mds de la déductibilité totale des intérêts d’emprunt du bénéfice
des entreprises.
-
Sur la fiscalité des particuliers : la taxe temporaire sur les hauts revenus relève de
l’affichage. Elle rapporte le montant tout à fait symbolique de 200 millions. Alors
qu’il faut refonder la progressivité de l’impôt, en commençant par la création d’une
tranche d’imposition supérieure pérenne.
-
La fiscalité de l’épargne : l’augmentation de la CSG sur les revenus de l’épargne et
du forfait social sur l’épargne salarial sont présentés comme un « rapprochement
de la fiscalité de l’épargne sur celle du travail ». C’est une présentation erronée :
les prélèvements libératoires demeurent, y compris sur l’épargne court terme, et
on alourdit la fiscalité sur l’épargne salariale qui est de moyen/long terme. On
passe totalement à coté d’une vraie réforme de l’épargne qui rétablirait de l’équité
et inciterait à l’investissement long terme.
-
Le maintien, pour l’essentiel, des mesures d’exonérations des heures
supplémentaires, continuera d’avoir des effets négatifs sur l’emploi, et pérennisera
les inégalités entre les salariés.
-
la taxation des contrats responsables des complémentaires santé ponctionne le
pouvoir d’achet des salariés de 1,2 Md d’euros en aggravant les difficultés d’accès
2


aux soins. C’est, de plus, contraire à une politique de santé publique. A noter que
la taxation des boissons sucrées est présentée comme une mesure de santé
publique, alors qu’une vraie politique de santé publique consisterait à limiter le
sucre dans les boissons. Il y a des incohérences importantes dans les mesures
annoncées.

-
Enfin rien dans les annonces faites ne répond à l’impérative nécessité
d’accompagner les salariés et les entreprises dans les mutations indispensables
de notre économie vers une nouvelle croissance durable.
Les propositions CFDT

Dans le contexte actuel, pour la CFDT, il y a urgence à agir. Les mesures à prendre
doivent privilégier la croissance, l’emploi, la cohésion sociale… Elles ne doivent pas
occulter la nécessité de réformes structurelles permettant de parvenir à un niveau de
croissance visant, à terme, le plein emploi. Elles doivent aussi prendre en compte le
besoin de convergence des politiques budgétaires, fiscales, économiques et sociales
en Europe et plus encore au sein de la zone Euro.

1. Emploi/Cohésion sociale
Aux situations déjà difficiles, le ralentissement de l’activité économique risque de
mettre en difficulté sur le plan de l’emploi et des ressources, des salariés et des
entreprises.

La CFDT propose d’agir en quatre directions :

-
L’emploi des jeunes : en soutien aux mesures prises par les partenaires sociaux
durant le premier semestre pour l’accompagnement et le maintien dans l’emploi.
Il conviendrait d’élargir les bénéficiaires du RSA jeunes notamment pour le RSA
activité.
-
Des dispositifs « Former plutôt que licencier » pour les entreprises, secteurs
professionnels ou territoires en difficulté économique en tirant toutes les leçons de
la trop faible réactivité et efficacité de ce qui a été fait en 2009.
-
Le financement du chômage partiel qui risque de s’accroître dans certains
secteurs notamment industriels (là aussi en en améliorant l’efficacité).
-
Une aide sociale en direction des ménages les plus pauvres. Le chômage de
longue durée amène de plus en plus de personnes vers la pauvreté. Des mesures
ponctuelles doivent être prises tant en terme d’aide sociale que
d’accompagnement vers l’emploi.
Pour financer ces mesures la CFDT propose de créer un fonds de type FISO mis en
place en 2009. Ce fond serait alimenté en partie par les 300 millions que l’Etat
s’apprête à ponctionner sur le FPSPP. Il est par ailleurs essentiel de mettre en place

3


une forme de pilotage associant gouvernement et partenaires sociaux afin d’assurer la
meilleure efficacité des dispositifs et des moyens mis en oeuvre.

Dans la période, l’Etat doit jouer tout son rôle dans le maintien et le renforcement de
la cohésion sociale. Or, si la réforme de l’Etat lancée en 2007 aurait pu être utile, elle
n’a finalement eu qu’un seul but : diminuer les dépenses publiques. La RGPP,
additionnée à la politique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2, n’a aboutit
qu’à la désorganisation des services, une baisse de qualité du service public, et une
aggravation des conditions de travail qui génère de la souffrance chez les agents, et
de fait, d’autres dépenses. Nous demandons que dans cette période les services
publics et leurs agents soient valorisés, et qu’ils ne servent pas de variable
d’ajustement. En particulier, la règle du « un sur deux » doit être remise sur la table,
ainsi que le blocage de la valeur du point d’indice des fonctionnaires, qui s’ajoutent au
plan de rigueur que vous avez annoncé.

2. Recettes/Dépenses : niches fiscales
-
Deux des principales niches fiscales concernent des taux réduits de TVA :
travaux dans les logements -5 Mds – et restauration -3 Mds-. Elles étaient en
partie justifiées par le fait qu’elles devaient contribuer à créer (restauration) ou
blanchir (travaux logement) des emplois. Or divers travaux démontrent que les
effets emploi réels sont minimes. La CFDT propose de conditionner le maintien
de ces niches à des créations d’emploi effectives, tout en conservant bien
évidemment le financement de l’accord signé par les organisations syndicales
dans la Restauration.
-
Il faut supprimer ce qui reste de la loi TEPA et en particulier les exonérations
sur les heures suppl. 2,9 mds € de cotis, 1,3 Mds € d’IR qui ont un effet
contreproductif sur l’emploi et quasi nul sur le pouvoir d’achat, accentuent les
inégalités entre salariés.
-
Fiscaliser des avantages familiaux de retraite rapporterait 0,6 Mds et serait
surtout une mesure de justice sociale puisque ces avantages croissent avec le
revenu.
-
Fiscalité de l’épargne : pour la CFDT il faut favoriser l’épargne long terme
susceptible d’être investie dans les entreprises. Je l’ai dit en introduction, vos
mesures vont dans le sens inverse.
-
Il convient de créer une tranche d’imposition sur le revenu supplémentaire à 50
%. Encore une fois, les 3 % de taxe sur les hauts revenus ne suffiront pas à
résoudre le problème ni à injecter de la justice fiscale dans le système.
-
Fiscalité des entreprises : il faut supprimer l’exonération sur les plus-values de
revente de filiales dénommée niche « Copé ». Au-delà des recettes fiscales
envisagées par cette suppression (probablement plus de 5 Mds d’euros), cela
4


dissuaderait les opérations de LBO qui sont parfois dommageables pour les

PME.

Nous sommes persuadés qu’il faut mettre en oeuvre une réforme ambitieuse de la
dépendance, comme promis au début du quinquennat. Son financement est possible
par une taxation des donations et successions et l’alignement de la CSG des retraités
sur les actifs. Cette réforme permettrait de soutenir, voire de développer, les emplois
de service à la personne.


3. Croissance économique, politique européenne
La crise de l’été accentue la nécessité de réformes et de politiques structurelles
indispensables pour mettre un coup d’arrêt à la spéculation et relancer l’activité
économique :

-
Au niveau national, il convient de mettre en oeuvre plus efficacement les pistes
issues des Etats Généraux de l’Industrie, de poursuivre la démarche « grand
emprunt », d’agir sur les pistes favorables à un accroissement de la compétitivité
(voir travaux des partenaires sociaux)
-
Au niveau européen, la stabilité et la consolidation de la monnaie unique est
impérative. Une forme de mutualisation d’une partie des dettes publiques est
vitale, comme est vital le débat sur les exigences vis-à-vis des Etats membres en
contrepartie.
Il manque aux objectifs actuels de la gouvernance européenne (semestre européen,
pacte européen) une dimension « soutien à l’activité économique et au
développement ».

Des projets européens en matière d’infrastructure, d’efficacité énergétique, financés
par des ressources communautaires (euro-bonds,..) seraient de nature à combler ce
manque.

Par ailleurs, le renforcement du socle social européen (en particulier une garantie
salariale nationale dans chaque Etat) réduirait la concurrence sociale.

La sortie par le haut de la crise n’a qu’une issue : un renforcement des politiques
européennes (budget, fiscalité, économie…).

mardi 23 août 2011

Croissance et dette

La CFDT a fait part de ses propositions

au Premier ministre

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, s’est entretenu aujourd’hui par téléphone avec le Premier ministre au sujet de la réduction de la dette de notre pays.

Le secrétaire général de la CFDT a insisté sur plusieurs points, dont la nécessité de mettre en œuvre des mesures de soutien social aux salariés et entreprises, comme la CFDT l’avait obtenu au début de la crise en 2009 (Fonds d’investissement social), afin d’éviter un blocage de l’économie.

La création de ce fond permettrait un soutien en direction de l’emploi des jeunes, l’aide aux salariés des entreprises en difficulté (formation et chômage partiel) ainsi qu’une aide sociale en direction des ménages les plus pauvres.

François Chérèque a demandé enfin au Premier ministre de maintenir les engagements du gouvernement sur la dépendance, secteur dans lequel les emplois à domicile sont fortement menacés.

Le secrétaire général de la CFDT a aussi fait part de propositions en matière d’économies et de recettes fiscales :

  • Suppression des exonérations fiscales et sociales prévues par la loi Travail, emploi, pouvoir d’achat (heures supplémentaires, successions, bouclier fiscal) ;

  • Suppression de la niche fiscale « Copé » pour les grandes entreprises ;

  • Conditionnement des exonérations de TVA et de charges sociales à des exigences sur l’emploi et les salaires ;

  • Proposition d’une tranche d’imposition supplémentaire pour les plus hauts revenus.

François Fillon s’est engagé à étudier ces propositions.

Le Premier ministre a convenu qu’il était important de protéger la croissance, les petites entreprises et l’emploi, et de soutenir les personnes les plus défavorisées.

D’ores et déjà des mesures sur les grandes entreprises, le secteur financier, les heures supplémentaires et la taxation des personnes les plus riches sont à l’étude.

Une délégation de la CFDT rencontre le Premier ministre jeudi à 15 h pour développer ces propositions.La CFDT s’opposera à toute remise en cause des aides sociales à des fins d’économies.

mardi 5 juillet 2011

Après avoir repoussé l’âge minimal de départ à la retraite à 62 ans, le gouvernement s’apprête à allonger d’un trimestre la durée de cotisation nécessaire pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein.

Les personnes nées après le 1er janvier 1955 devront donc cotiser 41 ans et demi. Pour justifier cette décision, le gouvernement s’appuiera notamment sur un avis technique du Conseil d’orientation des retraites (COR) qui sera rendu officiellement le 6 juillet.

« Le cumul des deux mesures n'est pas acceptable, explique le secrétaire national Jean-Louis Malys. La réforme de 2010 pénalise les salariés qui ont commencé à travailler jeune. Si l’on augmente, en plus, la durée de cotisation nécessaire pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein, on durcit encore notre système. »

La CFDT exprimera donc un avis négatif sur ce projet, le 6 juillet prochain, lors de la prochaine réunion du COR.

jeudi 30 juin 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE N° du 2011

Madame, Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint le communiqué de presse n° 54 Déclaration de la Commission exécutive

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier

enfin libres !

C’est avec un grand soulagement que la CFDT a appris cet après-midi la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Elle s’associe à la joie de leurs proches

qui n’ont jamais baissé les bras ni relâché la pression depuis un an et demi.

La CFDT a aussi une pensée pour les autres otages français retenus de par le monde et pour leur famille.

jeudi 23 juin 2011

C'est ce qui s'appelle se prendre une bonne claque dans la gueule!


maintenant on peut la voir ici :

mercredi 15 juin 2011

Une forte majorité des Français interrogés sont séduits par les carrières offertes par la fonction publique. Ils se déclarent plutôt opposés à une réduction importante du nombre d’agents et ne considèrent pas que ceux-ci sont trop payés.

Des années de discours souvent dévalorisants n’ont pas entamé l’attachement des Français aux agents de la fonction publique.
Le sondage réalisé par Ipsos et que nous publions avec la Mutuelle nationale territoriale (MNT) à l’occasion du Salon de l’emploi public, organisé du 16 au 18 juin 2011, en atteste à plusieurs titres.
Cette enquête montre d’abord que l’image des fonctionnaires ne divise pas les Français. Les bonnes opinions sont en effet majoritaires, tant auprès des sympathisants de gauche que de ceux de l’UMP. Les agents ont donc tort de se penser mal aimés (*) par le reste de la population.

Plébiscite – Les salaires des fonctionnaires ne soulèvent pas davantage de controverses : pour 40 % des Français, le montant de leur rémunération n’est « ni trop fort ni trop faible ».
Une nette majorité de l’opinion ne pense pas non plus que le nombre d’agents est trop élevé.
Enfin, en toute cohérence, 2/3 des sondés estiment que les thèmes évoqués plus après – remplacement des fonctionnaires, rémunérations – pèseront sur leurs choix de vote pour l’élection présidentielle de 2012.
Ces différents éléments viennent donc utilement éclairer le débat sur l’avenir des services publics qui ne manquera pas de s’ouvrir pendant la campagne.

  1. Les fonctionnaires conservent une image positive

Image des fonctionnaires



    vendredi 3 juin 2011

    vendredi 20 mai 2011

    Les effets concrets de la réforme des retraites pour les territoriaux.

    La réforme des retraites a été définitivement votée le 9 novembre 2010, et s’applique dès le 1er juillet 2011. Mais certaines mesures ne produiront tous leurs effets qu’en 2018, voire, pour le départ à 67 ans à taux plein sans décote, à partir de 2020.

    La fonction publique est largement touchée par cette réforme qui vise notamment à rapprocher sa situation avec celle du privé. Les évolutions sont nombreuses pour les fonctionnaires.

    Notre dossier présente les conséquences concrètes de la réforme pour les territoriaux.
    Nous avons demandé à plusieurs lecteurs fonctionnaires, emblématiques dans leur situation, des principaux changements provoqués par la réforme, d’effectuer la simulation pour leur propre cas. Vous pourrez ainsi retrouver les conséquences pour votre propre parcours.

    jeudi 12 mai 2011

    CONGRES DU SYNDICAT CFDT INTERCO13

    Le 10 mai 2011,avait lieu le congrès du syndicat INTERCO 13.

    Notre Section Ouest Provence et Mairie d'ISTRES y est allée avec une délégation de 13 militants.
    Sur ces 13 militants,4 se sont présentés à l'élection du nouveau bureau,malheureusement,aucun des candidats ouest Provence et mairie d'ISTRES n'ont été élus.
    Malgré l'évincement de notre section ouest Provence Mairie d'ISTRES au sein de la nouvelle équipe,nous tenons à vous rassurer de notre volonté à toujours vous accompagner dans toutes vos sollicitations.

    Notre engagement reste intact,la défense des agents restant l'unique priorité qui nous motive.

    Le Secrétaire Général de la section
    CFDT Ouest Provence et Mairie d'ISTRES;

    Jean Pierre JACQUEL

    mercredi 11 mai 2011

    La Direction générale des collectivités locales (DGCL) proroge le dispositif exceptionnel concernant les lauréats de l’examen professionnel de rédacteur. Aucune garantie n’est cependant apportée sur leur nomination effective.

    Les quelque 6.000 lauréats de l’examen professionnel de rédacteur peuvent être rassurés.
    La validité de ce dernier est désormais assurée sans limitation de durée.
    Au cours des négociations sur la réforme de la catégorie B, le Direction générale des collectivités locales (DGCL) a en effet indiqué aux syndicats que les collectivités pourraient continuer à procéder à des nominations dans ce vivier, au-delà du 1er décembre 2011, date limite que prévoyait le décret du 28 novembre 2006.

    Nomination dérogatoire aux quotas – Autre engagement de laDGCL : la poursuite de la procédure de nomination dérogatoire aux quotas.
    Les collectivités pourront en effet continuer à effectuer des promotions par cette voie, dans la proportion d’une nomination pour deux recrutements par concours, détachement ou mutation externe.

    Les syndicats déplorent néanmoins une « victoire à la Pyrrhus », compte tenu de l’effectif existant de lauréats qui ne pourra que difficilement être résorbé. Surtout si l’organisation de cet examen professionnel se poursuit, comme cela a encore été le cas en fin d’année dernière.